
Maneater est le tout premier jeu de ce nom à être sorti. Il n’y a, autrement dit, pas de précédent opus.
C’est un nouveau concept pour nos développeurs de chez Tripwire interactive. En effet, ils nous avaient donné des jeux tels que Killing Floor ou bien Red Orchestra mais c’est une première pour eux avec ce tout nouveau jeu : Maneater.
Tripwire interactive était à la base un groupe de moddeurs qui s’est formé après la réussite du concours de mods pour le jeu Unreal Tournament 2004. Grâce à leur victoire, ils ont gagné le droit de voir leur jeu se réaliser : Red Orchestra Ostfront 41-45. À la suite de cela, en 2009, ils nous produisent l’incontournable Killing Floor et, jusqu’à aujourd’hui, nous avions eu droit à 4 jeux dont 3 suites.
L’histoire d’un marin
Tout au long du jeu, nous suivons un marin nommé Scally Pete. Il est à la recherche du mégalodon qui a tué son père. Nous suivons Pete à travers une émission de télévision dont le narrateur vous suivra tout du long de l’aventure en commentant les choses qui se passent sur votre écran et surtout en se moquant pas mal de certaines choses.
On se jette dans le bain ?

Dès le début, on est directement imposé à jouer un énorme requin pour pouvoir nous apprendre les bases du jeu. Le gameplay est intuitif et satisfaisant à la fois, jouer un requin qui mange tout ce qu’il voit est assez marrant. Nous sommes dans un RPG et qui dit RPG dit des niveaux. On a donc des améliorations à faire sur notre joli requin comme son armure, son sonar et plein d’autres choses… Plus on évolue, plus on grossit !

Vous aurez plusieurs choses à faire dans ce jeu, vous pourrez faire des missions secondaires ou faire des parties de chasse, découvrir la zone etc… Les animations d’exécution sont assez agréables à regarder surtout quand votre requin saute de l’eau pour achever sa proie. Gare aux représailles si vous vous en prenez aux humains !
Il est frais mon poisson !
Le jeu est beau, le monde aquatique a été réussi, le détail de l’eau est sublime et c’est un plaisir de nager dans cette décharge municipale. En effet, on peut supposer que les développeurs ont voulu nous faire prendre conscience des risques de la pollution.

La vie courte d’un requin
Si vous vous contentez de l’histoire principale, vous la terminerez en une dizaine d’heures de jeu mais, si vous êtes un élitiste des succès et des jeux finis à 100%, vous en aurez pour une trentaine d’heures.
Conclusion
On n’en attendait pas moins d’un jeu comme celui-là, au final c’est même une belle surprise. En effet, il y a tellement de choses à faire que ce soit les missions principales, les secondaires, les chasses etc… en plus du côté RPG qui a été bien mis en place avec tout cet attirail d’améliorations du requin. Cependant, les missions sont toujours les mêmes ; tuer telle cible ou tuer 10 humains ce qui nous entraîne facilement dans l’ennui. Il se pourrait qu’on ait un second opus, on a plein de possibilités avec un jeu comme celui-là comme rajouter plus de techniques de combat (une attaque tourbillonnante par exemple), changer de zone de jeu et inclure de nouveaux ennemis.




