Close

Connexion

Close

S'inscrire

Close

Mot de Passe Perdu

Test de Ruiner sur steam

Test rédigé par Coeur de Joueur

Vidéo test du jeu Ruiner

Bourré d’électronique, des humains modifiés, un monde en décrépitude ou encore la prise de contrôle de la terre par des conglomérats géants l’univers que l’on connaît sous le nom de Cyberpunk a maintes fois été utilisé dans les jeux vidéo de tout genre avec des titres qui lui ont donné ses lettres de noblesse tels que Deus ex, Snatcher ou encore Flashback.

Et aujourd’hui, c’est au nouveau studio Reikon Games à travers leur première production « Ruiner » de nous en livrer leur vision …

Une histoire qui commence mal

Certains héros, il faut l’avouer, commencent plutôt mal leur aventure, telle la belle Lara Croft échouée et pourchassée à travers une île peuplée de dangers ou encore les différents protagonistes de la série Far Cry se fourrant systématiquement dans un mauvais pas avant de réagir et retourner la situation.

Mais pour le personnage de Ruiner, on est sur du très lourd, dans un monde avec les cerveaux connectés avec des puces dans tout le corps et tout l’attirail classique du cyberpunk. Notre pauvre homme se réveille la tête dans un casque qu’il lui est impossible d’ôter l’empêchant de parler, le cerveau piraté et obligé d’obéir à un espèce de sadique lui répétant sans arrêt que s’il veut survivre il lui faudra aller tuer le « boss » sous peine de se faire griller les neurones par choc électrique. Cela n’est déjà pas très agréable au saut du lit, mais en plus une fois arrivé devant la porte de sa cible, son bourreau ne trouve rien de mieux à faire que de lui mettre un chrono sur la tête histoire de le motiver un peu plus…

Malheureusement, l’histoire tourne mal et notre héros se retrouve un bras en moins incapable d’accomplir sa mission alors qu’il était juste devant la porte de ladite cible. C’est à cet instant que sa cyber sauveuse apparaît sous les traits d’une jeune fille qui réussit à couper la liaison entre notre personnage et son donneur d’ordre.

Une jeune fille qui se présente sous le nom de « Elle »

Ce diaporama nécessite JavaScript.

À partir de ce moment, notre duo décide de s’allier pour déjà dans un premier temps retrouver l’homme responsable de tout ceci afin de lui donner calmement notre avis sur cette petite intrusion électronique…. à gros coup de katana dans la tête.

La finesse du gameplay à grand coup de fusils à pompe

Le moins que l’on puisse dire, c’ est que l’action est juste frénétique. Au début, équipé d’une simple barre en acier, vous allez très vite mettre la main sur votre première arme à feu : le ruiner qui sera votre pistolet de base.

Vous voulez d’autres flingues ? Très simple. Il est possible et même plus que recommandé de ramasser l’arme qu’a laissé tomber votre dernière victime avant d’aller aérer les têtes de vos autres ennemis à grand coup de chevrotine. Ici pas de chichi, une fois le chargeur vide, on jette et on reprend autre chose, du simple automatique au lance-glace, l’arsenal est réellement varié et change selon le niveau visité.

Une fois la salle vidée de toute présence autre que la vôtre, il est temps de continuer son chemin à travers les couloirs du niveau en vue de dessus rappelant légèrement Diablo, à ceci près qu’il n’y a ici qu’un seul chemin disponible jusqu’à arriver aux différents boss demandant un poil de réflexion, mais surtout de solides réflexes pour être battus.

Ce diaporama nécessite JavaScript.

C’est la que se fait sentir le premier gros défaut du jeu: les combats sont bien frénétiques et défoulants, mais au prix d’une certaine approximation dans la visée, ça devient vite brouillon (d’ailleurs la manette est fortement recommandée). On ne peut plus esquiver tous les tirs tant ils viennent un peu de partout couplés avec une barre de vie très limitée ça devient rapidement gavant de recommencer une salle pour la cinquième fois parce que l’on est submergé. Heureusement, les vies sont infinies et la mort n’est pas vraiment pénalisante. On revient juste dans la salle en cours juste avant le combat.

Le jeu possède également un petit côté RPG avec une montée en niveaux et un arbre de compétences évoluant selon son propre style de jeu: soit orienté “esquive” avec des téléportations et un personnage hyper véloce ou au contraire un style très “rentre dedans” avec un bouclier frontal renvoyant les tirs d’ennemis. L’arbre est très complet et l’on peut vraiment construire le perso qui nous correspond.

Entre chaque mission, le jeu nous propose une petite ballade en ville histoire de casser un peu le rythme, se faire un peu d’argent en faisant quelques missions annexes disponibles(très marrantes d’ailleurs allant du pirate informatique souhaitant stopper la surveillance des grandes sociétés par des chats à l’homme d’affaires véreux voulant des infos sur les différents endroits de la ville) et aussi d’en apprendre plus sur le background de ce monde extrêmement bien détaillé et documenté avec une véritable description de chaque protagoniste, arme et lieu visités pour peu que l’on veuille en apprendre plus sur cet univers.

Malgré cela, le genre oblige, on ne coupera pas à une petite répétitivité en ce qui concerne les niveaux : une salle vidée puis une autre et ainsi de suite jusqu’au boss telle sera l’aventure à travers la douzaine de niveaux comptant Ruiner.

Un monde en décrépitude … de toute beauté

Le scénario le plus prenant ne vaudrait pas grand-chose sans un univers cohérent. Sur ce point, Ruiner passe le test haut la main grâce à des visuels et autres artworks a tomber par terre pour peu que l’on soit fan du genre. La ville paraît tout à fait comme on l’imagine dans un monde à la « blade runner »: crasseuse, mécanique, sombre.

Plus on tombe dans les fondements de cette ville, plus la noirceur et la sombre vérité cachée au pied de ces tours d’argents frôlant les nuages représentés par la société « heaven » se dévoilent.

L’ambiance est parfaitement retranscrite sans parler des magnifiques artworks représentant les différents protagonistes du jeu : humains à moitié mécanisés ou membres de gangs, tous ont vraiment un style et une personnalité propre. Le tout soutenu par une musique électronique oppressante collant tantôt au moment calme que dans les moments les plus épiques des combats de boss.

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Bref ça défoule bien

Oui, on massacre des gardes à la pelle, ramassant leurs armes avants même que leurs corps ne touchent le sol avant de s’occuper de ceux encore debout, quelques coups de katanas contre un garde un peu trop près et la fusillade continue de plus belle le tout servi avec un design des plus réussi et un scénario percutant. Certes quelques imprécisions sont à déplorer dans les combats ainsi qu’une légère répétitivité sur la dizaine d’heures que dure l’aventure, mais force est de constater qu’on ressort d’une partie de Ruiner le sourire aux lèvres et pour une vingtaine d’euros n’est-ce pas tout ce qu’on lui demande ?

Ce diaporama nécessite JavaScript.

 

Notre Résumé

Test de Ruiner sur steam

8
Good

Bons Points

  • L’univers du titre
  • Les artwork superbes
  • L'action frénétique

Mauvais Points

  • L'action un peu brouillonne
  • Répétitif

A Propos de l'Auteur :

Grand passionné de jeux vidéo en général (old school, next gen) et de GSM Chinois. Salut à tous

Jettez aussi un oeil ici

    Laisser une réponse

    Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

    Merci d'avoir laissé un commentaire !