
Quand faire des choix devient plus que complexe

En couple depuis 5 ans avec Katherine, celle-ci souhaite rendre sa relation plus sérieuse en proposant un mariage. Cependant, Vincent n’est pas prêt à affronter l’engagement que le mariage représente et rencontre par hasard deux autres jeunes femmes : Catherine et Rin qui, par la suite, vont le tenter par divers moyens.
Vous serez donc mené en fonction de vos choix moraux à faire agir Vincent de différentes manières lors des cinématiques et ainsi manipuler le cours du jeu pour que celui-ci se finisse de diverses façons.
Cependant, toutes ces histoires cachent le gameplay du jeu qui, quant à lui, a bien lieu lors des cauchemars de Vincent dans lesquels il doit grimper une tour sans fin peuplée de moutons au visage familier afin de gagner sa liberté.
Grimper, c’est comme une seconde nature

Vous avez une tour constituée de plusieurs blocs de différents types (suffisamment pour vous bloquer la route) que vous devrez gravir afin de vous sauver du cauchemar dans lequel vous êtes plongé. Pour grimper cette tour, vous ne serez pas seul, la phase de tutoriel faisant partie des premiers niveaux. Il se trouve que plusieurs autres personnes piégées dans ce cauchemar sous forme de mouton vont pouvoir vous aider à vous enfuir en vous apprenant diverses « techniques » qui vous sauveront la vie à de nombreuses reprises si vous en prenez bien note.
Lors de votre ascension, vous aurez plusieurs atouts qui vous simplifieront la vie comme :
- La musique de Rin qui ralentit la chute des blocs
- Des objets ayant divers pouvoirs (de celui pouvant éliminer vos ennemis à celui qui vous construit une plateforme pour vous sauver la vie)
- Le fait de pouvoir revenir en arrière afin de replacer un bloc mis au mauvais endroit par erreur.

Une fois le cauchemar terminé, le jeu se poursuit et les événements s’enchaînent, manipulés par la Barre de tentation sachant que celle-ci vous proposera des choix plus ou moins orientés à Vincent et ainsi lui faire prendre diverses décisions.

- Boire pour réfléchir
- Discuter avec tout le monde
- Regarder son téléphone et y répondre le cas échéant
Ainsi, la soirée passe et les conversations évoluent tout comme la clientèle du bar.
Pour finir, dans le menu principal du jeu, vous aurez accès à un mode Arcade infini où vous aurez aussi la possibilité de rejouer les divers niveaux du jeu et cela, seul ou en multijoueur.
Pour résumer, tout ce gameplay est agrémenté de cinématiques et d’une ambiance plus que plaisante, qui nous a réellement donné goût à finir celui-ci rapidement, ne serait-ce que pour avoir une des diverses fins disponibles qui sont plus nombreuses que dans le jeu Catherine Classic.
Une ambiance aux petits oignons et un cadre sympathique

Aucun problème de lisibilité que ce soit avec la console de chez Nintendo en mode portable ou bien en mode TV, les images par seconde sont stables et le jeu est très agréable visuellement.
L’histoire est un mélange de procédé graphique qui est cohérent et est très agréable à regarder :
- Des cinématiques animées, dynamiques et qui changent en fonction de vos choix.
- Divers plans pris à partir du moteur du jeu mettant en scène des conversations ou bien des scènes avec peu d’action
Les deux permettent ainsi une bonne cohérence du récit et donne un rythme assez calme au jeu qui se veut cependant assez nerveux lors de notre ascension.
Les décors et les personnages sont très détaillés et conviennent parfaitement pour ce remake qui nous permet de profiter d’un jeu graphiquement à jour et qui sait prendre à profit son style d’animation japonais afin de proposer des émotions très caricaturales à notre protagoniste et rendre les scènes beaucoup plus vivantes.
Au niveau de l’ambiance musicale, nous sommes tout aussi agréablement surpris. Une bande originale qui se pose parfaitement sur toutes les phases du jeu, rythmée par l’ascension de notre protagoniste, cette B.O sait aussi se poser sous un air de jazz et de piano mélancolique pendant que Vincent boit pour passer le temps au bar.
Point positif supplémentaire, tous les dialogues sont pratiquement doublés en anglais, ce qui rendra chaque émotion ou message unique et surtout vivant.
Cependant, un point noir subsiste : les cloches sonnent entre chaque étage indéfiniment, ce qui ne manquera pas d’agacer les joueurs les plus robustes.
Mais finalement comment cela peut-il se terminer ? Un bon cru qui s’est bonifié avec le temps





