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Mot de Passe Perdu

Test de Leisure Suit Larry: Wet Dreams Don’t Dry

Il y a maintenant plus de trente ans qu’on a pu voir sur nos machines de l’époque un drôle de personnage créé par Al Lowe au sein du studio Sierra Online : Larry Laffer, ancien informaticien d’une quarantaine d’années débarquant dans la ville de « Lost Wages » afin de mettre un peu de piment dans sa vie sentimentale mais surtout pour perdre enfin sa virginité.

Au fil des différents épisodes, Larry passera doucement d’adorable looser à véritable « beauf » déversant des brouettes de blagues salaces et sexistes en essayant de coucher avec chaque femme traversant son sillage.

Au départ prévu comme une trilogie, le personnage sera le héros de six aventures délicieusement stupides pleines de second degré avant de se faire remplacer par son neveu Larry Lovage pour les deux titres suivants en 2004 et 2009 (titres dont l’intérêt reste pour le moins discutable).

Et alors que tout le monde croyait que la série était morte et enterrée dans l’histoire du jeu vidéo, les Allemands du studio CrazyBunch décident de faire revenir Larry sur le devant de la scène et, cette fois-ci, en le téléportant dans notre époque moderne… Alors pari réussi ?

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Tout a changé… sauf lui

Larry débarque donc dans notre époque après un petit saut temporel d’une trentaine d’années et retrouve un monde complètement changé où il ne reste que quelques bribes de son époque (via les nombreuses références aux différents épisodes de la série) ou tout se fait via des applications telles que Farcebook ou encore Timber particulièrement pour faire de nouvelles rencontres. Qu’à cela ne tienne, Larry ne va pas laisser un voyage dans le temps l’arrêter et décide de se mettre au goût du jour afin de maximiser ses chances de conclure.

Plus que jamais prêt à tout pour coucher avec le maximum de demoiselles, notre looser en costume blanc mettra tout en oeuvre pour séduire toutes les femmes qu’il rencontrera.

Scénaristiquement, Leisure Suit Larry Wet Dreams Don’t Dry a tout de la parodie de notre monde avec ses personnages caricaturaux et sa satire de notre monde moderne hyper-connecté dont chaque action se doit d’être publiée sur le net où la valeur d’une personne ne tient qu’à son nombre de likes.

Un point’n’click de plus

Côté technique, aucune surprise à attendre puisque le titre ne reste qu’un simple point’n’click parmi tant d’autres avec son lot d’objets à trouver (parfois bien durs à repérer dans le décor) et à combiner entre eux pour résoudre des énigmes pas toutes forcément évidentes.

Cependant, on avance sans trop de peine de tableau en tableau malgré une souris extrêmement lente ou des contrôles demandant un petit temps d’adaptation (notamment les joysticks : un contrôlant la flèche de la souris et l’autre directement le personnage) sans compter le menu qui se ferme sans arrêt si la mauvaise touche est pressée.

Néanmoins sur la version Switch, il est possible de jouer directement sur la tablette tactile ce qui rend l’expérience bien plus agréable.

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Larry modernisé pour le meilleur mais surtout pour le pire

Après un moment dessiné avec des proportions réalistes, Larry a ensuite été modernisé de façon plus cartoonesque sur ses dernières aventures. Cette fois-ci, le personnage revient à des dimensions réalistes, style qui ne lui va absolument pas avec sa bedaine et son vieux costume aux manches retroussées qui n’a pas le petit plus de sa version cartoon.

Le monde dans lequel il évolue, par contre, est plutôt réussi avec de jolis dessins très colorés et bourrés à ras bord de références à tous les épisodes de la série qui raviront les fans de la première heure du titre (petite mention à la photo de Passionate Patti au début du jeu).

Les musiques, quant à elles, ne resteront sûrement pas dans les mémoires sans être catastrophiques. En gros, aucun thème ne sort réellement du lot.

Alors cool ou has been ?

Leisure Suit Larry Wet Dreams Don’t Dry nous fait vivre une aventure un peu hors du temps avec son anti-héros looser venu tout droit de la fin des années 80 directement dans une caricature de notre monde moderne sans oublier les très nombreuses références aux épisodes qui l’ont précédé

Sur le papier, ce programme semble plutôt alléchant particulièrement pour une personne ayant connu cette époque, avant l’avènement du point’n’click moderne, comme une petite pastille de nostalgie… mais malheureusement, le résultat n’est pas vraiment à la hauteur des attentes et le jeu reste un simple point’n’click comme il y en a tant d’autres qui, en plus, est très cher pour ce qu’il propose (40 euros).

L’humour propre à la série fait rarement mouche malgré quelques petites vannes sympa (surtout compréhensibles par les amateurs de Larry).

Cependant, tout n’est pas non plus à jeter et parcourir le titre reste relativement agréable pour caler quelques heures si, au détour d’une (grosse) promotion, il y a des chances que ce jeu puisse vous laisser tenter.afin de rigoler un peu devant les gags bien gras du plus grand looser des années 90.

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